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C’est à la fin du 19ème siècle que le wax a fait son apparition en Afrique. Aujourd’hui, il fait partie intégrante de la vie quotidienne et tout le monde s’accorde à dire qu’il est un des symboles de l’« identité » africaine.  

Porté simplement noué sur la poitrine comme dans l’œuvre de la série « Vodounons/Vodouns » de Jean-Dominique Burton, ou noué à la taille comme sur la photographie studio en noir et blanc de Samuel Fosso, cousu en patchwork dans le déguisement de La femme américaine libérée des années 70 du même artiste ou dans la peinture de Cyprien Tokoudagba représentant la fille aînée du Roi Guézo, le wax est un tissu indémodable qui traverse les époques. Il participe aussi à la mise en lumière de la beauté et de la grâce des femmes africaines dans les œuvres de Seydou Keïta et d’Omar Victor Diop, deux artistes que soixante années séparent, mais il fait également partie de la vie quotidienne d’habitants de plusieurs pays d’Afrique, comme on peut le voir dans les œuvres de Moké et d’Adama Kouyaté. Traditionnellement, on offre le wax pour la dot, on le découvre ici grâce aux œuvres de l’artiste Ishola Akpo. A cette occasion, le choix des motifs est très important car il est symbolique du respect du mari pour la famille de la future mariée. Il n’est pas rare que ses wax soient ensuite conservés et transmis de mère en fille. On se transmet le pagne, son histoire, ses significations, sa valeur financière. Le wax est un héritage.

Aujourd’hui, le wax est aussi utilisé dans l’art contemporain pour exprimer des questions d’ordre économique, politique et historique, comme avec l’artiste ghanéen Ibrahim Mahama.

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