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La tradition de la tenture royale historique d’Abomey a inspiré l’artiste béninois Emo de Medeiros et l'artiste française Pauline Guerrier. En reprenant cette technique ancestrale, Emo de Medeiros a recréé tout un système iconographique futuriste et interactif. Sur ces appliqués, les signes se font échos, parfois s’opposent, parfois se complètent. L’artiste construit un véritable rébus. Quant à Pauline Guerrier, lors d’une résidence au Bénin à la Fondation Zinsou, elle a travaillé le coton, production locale, et la teinture. « C’est par la réinterprétation de ces médiums que sont nés Les Ciels Fantasmés d’Afrique : des tableaux de tissus représentant ces nuits où l’on ne dort pas les soirs de pleine Lune, ces jours où l’on sent la terre porter en elle une puissance emplie de magie et de spiritualité. »

Le coton a été également utilisé par la sud-africaine Lyndi Sales, qui a brodé des cartes dont elle aurait rêvé après une visite des Catacombes de Paris. 

La toile de jute est un matériau travaillé par les artistes Ibrahim Mahama et Nnenna Okore. C’est l’histoire de ce matériau et de son parcours qui intéresse plus particulièrement le ghanéen Ibrahim Mahama, il met ainsi en exergue les thèmes de la marchandise, des échanges économiques, de la globalisation… L’artiste Nnenna Okore, elle, travaille ce matériau minutieusement, elle effiloche, tisse, teint et durcit les fils, pour réaliser des œuvres abordant les problématiques liées à l’environnement. 

Joël Andrianomearisoa fait du textile une récurrence dans son travail, tout comme le papier, la couleur noire, la dualité, les contrastes… L’artiste fonde son travail sur « la romance du roman », en jouant particulièrement sur ce côté poétique et sentimental qu’il apprécie dans l’écriture. Il dit « raconter des histoires à travers des formes et des sensations ».

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